Mais où en est donc ce brave garçon

Hello every body.
Oui, jusque-là, je n’ai fait que vous raconter ma vie, si, si, on peut le dire, maintenant on va passer au stade du dessus : (attention aux propos qui suivent, les yeux chastes pourraient être choqués)
« Mais qu’est ce qu’il branle celui-là, ça fait 15 ans qu’il nous dit que son livre doit sortir ».
Bon, j’aurais beau vous dire que j’ai aussi une vie en dehors de tout ça, que le temps est difficile à trouver pour se plonger comme il se doit dans les écrits, vous me répondrais : Oui et alors, ce n’est pas notre problème… Le temps ça se trouve, ne cherche pas de prétexte. Il faut de la réactivité, de la productivité, tu gères mal ton temps, il faut revoir ton organisation… Oula, on se croirait dans un autre contexte non ? Eh bien, pour une fois, je ne laisserais pas la pression guider mes pas, surtout dans un projet aussi important.
Concrètement, j’ai déjà fait un brouillon de 300 pages environ et j’en suis à la réécriture de celui-ci (environ 200 pages, qui aboutiraient sur un final à 400 pages sur du format poche).
Pourquoi un brouillon ?
Alors, étant loin d’être dans le métier, j’ai tout d’abord écrit une tonne de petites idées ici et là et j’ai fini par les associer bout à bout. Oui, comme un puzzle, mais avec des mots. La réécriture me sert donc pour lisser les bords, faire de vraie jointure. J’avais les briques, j’apporte maintenant la colle à la construction du bouquin.
J’en ai profité pour rajouter du détail. Il ne faut pas gâcher l’imagination de chacun, mais il faut quand même guider sur la bonne voie. Quel genre de détails ? Le traditionnel descriptif de décors, rajouter du caractère au personnage, par leur façon d’être mais aussi par leur passif, la couleur de la petite ficelle d’une des héroïnes principales, rien de bien choquant en soi en vérité. Vérifier aussi la cohérence. Oui, je ne vais pas vous créer un beau blond cheveu long qui sent bon le sable chaud (ça sent quoi d’ailleurs le sable chaud oO), et 100 pages plus tard, voilà qu’il devient un homme brun, cheveux court et gras, de petite taille et rondouillard, parfumé par une douce odeur dégoût, qui aurait plus tendance à donner l’envie de rendre son succulent repas de la veille, plutôt que de baver sur l’animal, la bête, le pur-sang. Bref passer du rêve au cauchemar en quelques paragraphes. Rassurait vous, je ne suis pas allé jusqu’à décrire si tel et objet et rouge ou noir, tel que : La chaise sur laquelle c’était assis notre bel homme était rouge sur le dossier et marbré noir sur les pieds, les zébrures du bois de noyer faisait vaguement pensé à la savane. Les pieds faisaient environ 4x4 sur 40 cm de haut et leur référence était le 2737473268447 au prix de 10 € chez notre menuisier norvégien favori. Nous avons aussi les même en bleu de damas,…
Je m’arrête là pour aujourd’hui, trop de longueur tue la… longueur ? Heu non, l’envie de lire ^^
Étant toujours sur mon phone, je corrigerais les fautes qui traînent, oui, encore (je dors avec mon phone ? O.O). A pluche tout le monde.
SnakeCroqueur

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